LA GRANDE LIBRAIRIE Mercredi 1er juillet 2020 : Jean-Christophe Rufin, Franck Thilliez, Bernard Minier, Sonja Delzongle, Joseph Denize, Douglas Kennedy

Pour la dernière Grande Librairie de l’année (et avant de vous retrouver dès le mercredi 26 août, toujours à 20h50), je vous propose ce mercredi le meilleur de la littérature d’évasion : du polar, du thriller, de l’aventure, du fantastique… bref, des romans qui vont vous ravir tout l’été !

Jean-Christophe Rufin publie une nouvelle enquête d’Aurel le Consul. Dans Le flambeur de la Caspienne (Flammarion), l’Académicien et ancien ambassadeur de France met le cap sur l’Azerbaïdjan. Des vacances à Bakou, ça vous tente ?

Franck Thilliez revient avec son meilleur roman depuis bien longtemps : Il était deux fois (Fleuve Noir) m’a littéralement bluffé ! Un suspense glaçant autour de la mémoire et de la création artistique.

Depuis la parution de son premier thriller il y a près de 10 ans, Glacé, les romans de Bernard Minier sont traduits dans le monde entier. Dans La Vallée (XO), il confie une nouvelle enquête à son personnage récurrent, le commandant Martin Servaz, dans une communauté au bord du chaos.

Sonja Delzongle s’est imposée en quelques années comme une formidable auteure de thrillers psychologiques. Hanah Baxter, profileuse au passé trouble, est confrontée aux pires dérives de l’humanité dans L’homme de la plaine du Nord (Denoël). Une sacrée claque !

Mais mon grand coup de cœur, c’est l’extraordinaire premier roman de Joseph Denize, Quand on parle du diable (Julliard) : entre Lovecraft, Jean Ray, Boulgakov (on pense au Maître et Marguerite) et Pierre Lemaitre (celui d’Au-revoir là-haut), il nous embarque dans une folle odyssée entre le Paris de la Première guerre mondiale et l’Outre-monde à la poursuite d’un tableau qui tue. Une REVELATION à mettre en avant tout l’été, non ?

Enfin Douglas Kennedy, maître du thriller mais aussi grand explorateur des ressorts de l’intimité, nous offre un roman sur le Paris des années 70-80-90 : Isabelle, l’après-midi (Belfond). Quand un étudiant américain sans le sou rencontre une française sophistiquée, mystérieuse et... mariée. C’est le début d’un va-et-vient amoureux que rend palpitant l’auteur de L’homme qui voulait vivre sa vie.

Enfin, pour préparer la finale de notre concours de lecture à voix haute, « Si on lisait… à voix haute », qui se déroulera le 26 août prochain et départagera 12 élèves parmi les 140 000 participants de cette année, la comédienne Clotilde Courau vous dit tout sur les secrets de la lecture à haute voix !