Napoléon III

Jeanne HENRI-PAJOT révèle un Napoléon III très différent de l’image trop souvent répandue, le représentant comme un souverain faible et indécis qui porte la responsabilité de la défaite de 1870. A l’aide de documents solides, l’auteur démontre combien la France fut prospère sous son règne. Sur le plan social, la France lui doit, en effet, la création d’organismes nouveaux, d’hôpitaux, de crèches, de maternités et d’asiles très nombreux. C’est lui qui favorise la fondation de 10000 écoles primaires augmentant l’effectif des enfants scolarisés de deux millions. Ferdinand de Lesseps affirme d’autre part qu’il ne put réaliser le percement du canal de Suez que grâce au concours actif et à l’habileté diplomatique de l’Empereur. Politique coloniale et politique internationale s’avèrent bien en avance sur leur temps et bien des lumières sont aussi apportées par ce livre sur des aspects inconnus de la Guerre du Mexique. Quelle est la part de responsabilité qui incombe à l’Empereur et au Parlement de la déclaration de la guerre de 1870 ? J. Henri-Pajot explique combien l’Empereur était opposé à cette guerre et, s’appuyant sur des documents trop peu connus, rétablit la vérité sur la vraie responsabilité de Napoléon III. En publiant ce livre, à la veille du premier centenaire de la mort de Napoléon III, Jeanne Henri-Pajot rend un vibrant hommage au souverain calomnié mais fait ainsi œuvre de justice.