1, Traité sur le renseignement
EAN13
9782334034128
ISBN
978-2-334-03412-8
Éditeur
Editions Edilivre
Date de publication
Collection
Collection Classique
Séries
Traité sur le renseignement (1)
Nombre de pages
428
Dimensions
20,4 x 13,4 x 2,3 cm
Poids
546 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

1 - Traité sur le renseignement

Editions Edilivre

Collection Classique

Offres

« Renseignement » est un terme singulier évoquant le mystère et l’inconnu, surtout  lorsqu’il est associé à l’expression services secrets ou au mot « espionnage ». Ce substantif fait aussi penser au Mal lorsqu’ on a connu les affres d’un système totalitaire ou au Bien, pour les personnes averties en comprenant l’utilité publique, ou ayant pu jouir des avantages d’un dispositif de sécurité mené avec professionnalisme. Il sous-entend la liberté et l’indépendance en matière d’expression de la souveraineté étatique, comme il évoque les pires souffrances pour des infortunés, victimes des exactions de la  police politique. Ce vocable in fine souffle simultanément le chaud et le froid.  A bien des égards, le renseignement constitue un outil de travail dont le décideur ne saurait se passer ; au risque de statuer à mauvais escient sur des questions relevant de la gestion de la cité, de la guerre ou des relations internationales. Du reste, les mécanismes du renseignement garantissent la sauvegarde des intérêts vitaux de l’Etat ; d’où la nécessité de les rendre performants. Le terme « renseignement » est révérencieux, car il évoque des précurseurs en la matière ; à l’instar de Sun Tzu dans l’Antiquité et  du Cardinal de Richelieu au XVIIe siècle. Au plan militaire, le renseignement est en amont de toute tactique, tandis que dans la sphère civile il garantit le fonctionnement harmonieux des institutions. En matière diplomatique, il permet d’ « espionner » en toute légalité. Quant au renseignement économique assimilé à l’intelligence économique, il constitue un instrument primordial permettant de faire face à la concurrence drastique prévalant dans le domaine des affaires. Pour cela, cette étude sur le renseignement vise non seulement à instruire les personnels des services spéciaux sur les techniques de base de la conduite du combat de l’ombre, mais aussi à édifier le public sur une activité régalienne censée être mise en œuvre pour l’intérêt général. Sans l’éclairage du renseignement, le régent ne saurait décider à bon escient et l’Etat serait exposé, impuissant, aux vicissitudes  induites par la menace endogène et exogène. Par ailleurs, la connaissance de certains aspects exotériques des rouages du renseignement – ceux ne relevant pas du secret d’Etat – ne saurait être l’apanage d’une minorité, mais un droit pour tout citoyen soucieux de la vie des institutions. Certes, la maîtrise seule du renseignement n’est pas la panacée. Elle ne constitue pas moins un important maillon du système national de défense et sécurité.
S'identifier pour envoyer des commentaires.