- EAN13
- 9791022605038
- Éditeur
- Anne-Marie Métailié
- Date de publication
- 25/08/2016
- Collection
- Bibliothèque Hispano-Américaine
- Langue
- français
- Langue d'origine
- castillan, espagnol
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791022605038
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À la sortie d’un bar, une jeune femme menace un inconnu puis retourne son
revolver contre elle-même et se suicide, ça ne regarde pas la police.
“Tout au plus un épisode confus. Sans danger pour les tiers.”
Mais Guyot, le journaliste, s’obstine. Il veut comprendre. Il consulte des
archives. Il lit les cahiers de la victime. Il cherche. Il ne voit pas les
signaux d’alarme. Parfois, il vaut mieux laisser tomber. L’importance du passé
est surestimée. Si les gens restaient tranquilles, tout irait mieux. Les voix
se multiplient. Beaucoup de coups de fil. Entre les mots, du silence. Des
menaces avérées. Des crimes. L’atmosphère est opaque, l’air raréfié.
La mécanique de la violence est encore bien huilée ; les anciens maîtres du
pouvoir policier des années 80 ont du mal à prendre leur retraite et veulent
aussi parler de leurs sentiments.
Dans une prose concise et d’une densité extraordinaire, l’auteur de L’Autobus
écrit un roman politique et métaphysique très noir, et montre les remous des
âmes perverses et les alliances troubles des pouvoirs institués.
Magnifique et glaçant.
*[XXe]: 20e siècle
revolver contre elle-même et se suicide, ça ne regarde pas la police.
“Tout au plus un épisode confus. Sans danger pour les tiers.”
Mais Guyot, le journaliste, s’obstine. Il veut comprendre. Il consulte des
archives. Il lit les cahiers de la victime. Il cherche. Il ne voit pas les
signaux d’alarme. Parfois, il vaut mieux laisser tomber. L’importance du passé
est surestimée. Si les gens restaient tranquilles, tout irait mieux. Les voix
se multiplient. Beaucoup de coups de fil. Entre les mots, du silence. Des
menaces avérées. Des crimes. L’atmosphère est opaque, l’air raréfié.
La mécanique de la violence est encore bien huilée ; les anciens maîtres du
pouvoir policier des années 80 ont du mal à prendre leur retraite et veulent
aussi parler de leurs sentiments.
Dans une prose concise et d’une densité extraordinaire, l’auteur de L’Autobus
écrit un roman politique et métaphysique très noir, et montre les remous des
âmes perverses et les alliances troubles des pouvoirs institués.
Magnifique et glaçant.
*[XXe]: 20e siècle
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