- EAN13
- 9782710367048
- Éditeur
- Table Ronde
- Date de publication
- 17/02/2011
- Collection
- La petite vermillon
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le censeur de Baudelaire. Ernest Pinard (1822-1909)
Ernest Pinard (1822-1909)
Alexandre Najjar
Table Ronde
La petite vermillon
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782710367048
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
7.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
-
Aide EAN13 : 9782710367055
-
Fichier PDF, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
7.99 -
Fichier PDF, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Table Ronde 8,70
« Voilà une biographie à la fois inattendue, brillante et bienvenue. […]
Ernest Pinard, qui en est l’objet, fut un procureur soumis en tous points à
l’ordre social de son temps, un ministre de l’Intérieur somme toute médiocre,
et sa postérité, à vrai dire, n’avait jamais encore interpellé quiconque. […]
On eût été tenté de rejeter d’emblée le souvenir d’un homme qui eut pour titre
de gloire – ou, à tout le moins, pour chemin vers la notoriété – de faire
condamner Flaubert, Baudelaire et Eugène Sue, qui s’opposa à l’érection des
statues de Baudin et de Voltaire, et eut maille à partir avec Zola. Excusez du
peu ! […] Au travers du destin d’un homme, on traverse une époque, les yeux et
les oreilles aux aguets. On voit s’achever la monarchie de Juillet, avec ses
fausses certitudes, s’édifier la Deuxième République, celle de toutes les
ambiguïtés, vivre le Second Empire, avec ses contradictions si souvent
fécondes, s’improviser la Troisième République avec l’entrelacis de ses
arrière-pensées. Nul ne pourra plus écrire sur le Second Empire sans tenir
compte de la contribution d’Alexandre Najjar. C’est le témoignage à lui
rendre. » Extrait de la préface de Philippe Séguin.
Ernest Pinard, qui en est l’objet, fut un procureur soumis en tous points à
l’ordre social de son temps, un ministre de l’Intérieur somme toute médiocre,
et sa postérité, à vrai dire, n’avait jamais encore interpellé quiconque. […]
On eût été tenté de rejeter d’emblée le souvenir d’un homme qui eut pour titre
de gloire – ou, à tout le moins, pour chemin vers la notoriété – de faire
condamner Flaubert, Baudelaire et Eugène Sue, qui s’opposa à l’érection des
statues de Baudin et de Voltaire, et eut maille à partir avec Zola. Excusez du
peu ! […] Au travers du destin d’un homme, on traverse une époque, les yeux et
les oreilles aux aguets. On voit s’achever la monarchie de Juillet, avec ses
fausses certitudes, s’édifier la Deuxième République, celle de toutes les
ambiguïtés, vivre le Second Empire, avec ses contradictions si souvent
fécondes, s’improviser la Troisième République avec l’entrelacis de ses
arrière-pensées. Nul ne pourra plus écrire sur le Second Empire sans tenir
compte de la contribution d’Alexandre Najjar. C’est le témoignage à lui
rendre. » Extrait de la préface de Philippe Séguin.
S'identifier pour envoyer des commentaires.