- EAN13
- 9782707176219
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 28/03/2013
- Collection
- Cahiers libres
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Cette douce certitude du pire
Pour une théorie critique de l'engagement
Miguel Benasayag, Édith Charlton
La Découverte
Cahiers libres
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782707176219
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13.99
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Papier - La Découverte 20,00
Cette douce certitude du pire est la seule qui reste dans cette époque qui
proclame haut et fort la fin des utopies et de l'histoire. Les autres
certitudes - surtout celle des lendemains qui chantent - ont disparu ; et nos
contemporains s'accommodent volontiers du discours post-moderne pour lequel le
monde et la vie ne changeront plus, et le pire est devenu acceptable.
Cette douce certitude du pire est la seule qui reste dans cette époque qui
proclame haut et fort la fin des utopies et de l'histoire. Les autres
certitudes - surtout celle des lendemains qui chantent - ont disparu ; et nos
contemporains s'accommodent volontiers du discours post-moderne pour lequel le
monde et la vie ne changeront plus, et le pire est devenu acceptable.
C'est ce discours que récusent les auteurs de cet essai, qui poursuit et
élargit le travail engagé dans leurs livres précédents (Utopie et liberté,
Critique du bonheur). Leur pari est de penser une nouvelle théorie de
l'engagement qui prenne en compte et dépasse les échecs des théories fondées
sur le mythe du progrès et l'historicisme téléologique.
Pour cela, les auteurs interrogent cet étonnant retournement qui a fait du
sens commun le seul critère de véracité et de sérieux des opinions : comment
les modèles majoritaires sont-ils structurés dans et par le sens commun ?
Comment celui-ci contribue-t-il à rassurer les individus en les protégeant
contre toute incertitude ? Comment les philosophes des différentes époques
ont-ils analysé ce phénomène ? Et surtout, comment concevoir une pensée
critique qui puisse s'articuler de façon constructive au sens commun ?
Un essai vivifiant, résolument à contre-courant de l'air du temps.
proclame haut et fort la fin des utopies et de l'histoire. Les autres
certitudes - surtout celle des lendemains qui chantent - ont disparu ; et nos
contemporains s'accommodent volontiers du discours post-moderne pour lequel le
monde et la vie ne changeront plus, et le pire est devenu acceptable.
Cette douce certitude du pire est la seule qui reste dans cette époque qui
proclame haut et fort la fin des utopies et de l'histoire. Les autres
certitudes - surtout celle des lendemains qui chantent - ont disparu ; et nos
contemporains s'accommodent volontiers du discours post-moderne pour lequel le
monde et la vie ne changeront plus, et le pire est devenu acceptable.
C'est ce discours que récusent les auteurs de cet essai, qui poursuit et
élargit le travail engagé dans leurs livres précédents (Utopie et liberté,
Critique du bonheur). Leur pari est de penser une nouvelle théorie de
l'engagement qui prenne en compte et dépasse les échecs des théories fondées
sur le mythe du progrès et l'historicisme téléologique.
Pour cela, les auteurs interrogent cet étonnant retournement qui a fait du
sens commun le seul critère de véracité et de sérieux des opinions : comment
les modèles majoritaires sont-ils structurés dans et par le sens commun ?
Comment celui-ci contribue-t-il à rassurer les individus en les protégeant
contre toute incertitude ? Comment les philosophes des différentes époques
ont-ils analysé ce phénomène ? Et surtout, comment concevoir une pensée
critique qui puisse s'articuler de façon constructive au sens commun ?
Un essai vivifiant, résolument à contre-courant de l'air du temps.
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