- EAN13
- 9782402173735
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Tallandier)
- Date de publication
- 1988
- Collection
- Figures de proue
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Le 30 juin 1559, rue Saint-Antoine, à l’occasion d’un tournoi organisé pour
les noces de la fille et de la sœur du roi de France Henri II, Gabriel de
Lorges, comte de Montgommery, issu de l’une des plus anciennes familles nobles
de Normandie, tuait accidentellement le roi d’un coup de lance en plein
visage. “Le coup de lance de Montgommery changea le visage de la France”. Avec
la mort d’Henri II qui avait su, tant bien que mal maintenir la paix civile,
la France entre dans une période de troubles et de sang. Deux partis
s’affrontent désormais, celui des Guise, soutenu par Catherine de Médicis,
pour les catholiques, celui des Montmorency et des Condé pour les protestants.
C’est dans ce contexte de guerres de religion, sur fond de Saint-Barthélemy,
que s’inscrit le destin de Gabriel de Montgommery... Déchu de son grade de
Lieutenant des gardes écossaises du roi, il passe en Angleterre, rencontre la
reine Elisabeth et se convertit à la religion réformée. Dès lors, il s’impose
comme l’un des chefs de guerre les plus puissants et les plus intelligents du
parti huguenot. Ses “chevauchées” sont aussi nombreuses que spectaculaires et
meurtrières. Il combat d’abord sous les ordres de Condé le long de la Loire
puis, comme lieutenant général de la province de Normandie, dirige la défense
de Rouen qu’il doit finalement abandonner au duc de Guise et mène avec audace
et rapidité une campagne éclair dans le Béarn en 1557. La fin tragique de
Gabriel de Montgommery est celle des grands régicides en général, bien que
dans son cas ce n’était qu’un accident, d’un grand seigneur opposé au pouvoir
royal autant par esprit de caste que par conviction religieuse. Il meurt en
place de Grève sous les yeux de Catherine, le 26 juin 1574.
les noces de la fille et de la sœur du roi de France Henri II, Gabriel de
Lorges, comte de Montgommery, issu de l’une des plus anciennes familles nobles
de Normandie, tuait accidentellement le roi d’un coup de lance en plein
visage. “Le coup de lance de Montgommery changea le visage de la France”. Avec
la mort d’Henri II qui avait su, tant bien que mal maintenir la paix civile,
la France entre dans une période de troubles et de sang. Deux partis
s’affrontent désormais, celui des Guise, soutenu par Catherine de Médicis,
pour les catholiques, celui des Montmorency et des Condé pour les protestants.
C’est dans ce contexte de guerres de religion, sur fond de Saint-Barthélemy,
que s’inscrit le destin de Gabriel de Montgommery... Déchu de son grade de
Lieutenant des gardes écossaises du roi, il passe en Angleterre, rencontre la
reine Elisabeth et se convertit à la religion réformée. Dès lors, il s’impose
comme l’un des chefs de guerre les plus puissants et les plus intelligents du
parti huguenot. Ses “chevauchées” sont aussi nombreuses que spectaculaires et
meurtrières. Il combat d’abord sous les ordres de Condé le long de la Loire
puis, comme lieutenant général de la province de Normandie, dirige la défense
de Rouen qu’il doit finalement abandonner au duc de Guise et mène avec audace
et rapidité une campagne éclair dans le Béarn en 1557. La fin tragique de
Gabriel de Montgommery est celle des grands régicides en général, bien que
dans son cas ce n’était qu’un accident, d’un grand seigneur opposé au pouvoir
royal autant par esprit de caste que par conviction religieuse. Il meurt en
place de Grève sous les yeux de Catherine, le 26 juin 1574.
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