- EAN13
- 9782251919959
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 17/05/2024
- Collection
- Mémoires de Guerre
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Dépêches du Vietnam rassemble la dernière série de reportages de guerre de
John Steinbeck. Inédit en France, cet ouvrage reprend les chroniques écrites à
partir de 1966 pour le magazine Newsday par celui qui reçut le Prix Pulitzer
en 1940 pour les Raisins de la Colère et le prix Nobel de littérature en 1962.
John Steinbeck, à 64 ans, est déjà un homme malade et fatigué – il mourra deux
ans plus tard – quand il part pour couvrir le conflit qui mine l'Amérique.
Mais il a beau bien connaître la guerre – il a suivi les boys en Europe en
1943 pour le New York Herald Tribune et a été blessé en Afrique du Nord – il
est dérouté par ce qu'il découvre : une guerre qui ne comporte « ni front, ni
arrières », écrit-il. Embarquant sur les vedettes qui sillonnent les deltas,
volant à bord des hélicoptères Huey, il retrouve également son fils, futur
écrivain lui-aussi, qui a choisi de s’engager. Est-ce l’une des raisons pour
lesquelles Steinbeck, dans ses dépêches, soutient la guerre menée par
l’Amérique ? S’il émettait des réserves en privé sur cette dangereuse
aventure, il serre les rangs derrière la politique suivie par le président
Lyndon Johnson, ce que lui reprocheront beaucoup d’intellectuels. Lui le
défenseur des faibles et des opprimés, « l’écrivain social » qui en son temps
fut soupçonné d’être communiste est devenu belliciste mais est surtout «
désespéré que ces merveilleuses troupes n’apportent pas une victoire rapide. »
John Steinbeck. Inédit en France, cet ouvrage reprend les chroniques écrites à
partir de 1966 pour le magazine Newsday par celui qui reçut le Prix Pulitzer
en 1940 pour les Raisins de la Colère et le prix Nobel de littérature en 1962.
John Steinbeck, à 64 ans, est déjà un homme malade et fatigué – il mourra deux
ans plus tard – quand il part pour couvrir le conflit qui mine l'Amérique.
Mais il a beau bien connaître la guerre – il a suivi les boys en Europe en
1943 pour le New York Herald Tribune et a été blessé en Afrique du Nord – il
est dérouté par ce qu'il découvre : une guerre qui ne comporte « ni front, ni
arrières », écrit-il. Embarquant sur les vedettes qui sillonnent les deltas,
volant à bord des hélicoptères Huey, il retrouve également son fils, futur
écrivain lui-aussi, qui a choisi de s’engager. Est-ce l’une des raisons pour
lesquelles Steinbeck, dans ses dépêches, soutient la guerre menée par
l’Amérique ? S’il émettait des réserves en privé sur cette dangereuse
aventure, il serre les rangs derrière la politique suivie par le président
Lyndon Johnson, ce que lui reprocheront beaucoup d’intellectuels. Lui le
défenseur des faibles et des opprimés, « l’écrivain social » qui en son temps
fut soupçonné d’être communiste est devenu belliciste mais est surtout «
désespéré que ces merveilleuses troupes n’apportent pas une victoire rapide. »
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