- EAN13
- 9782246083290
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782246083290
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Tandis que Jean-Agnès, le dernier des Montaurian, enquête pour savoir comme sa
grand-mère Clémence est morte, folle dit-on, à l'asile de la Roche-Amère,
alors qu'il n'était encore qu'un tout jeune enfant, c'est toute sa famille qui
peu à peu surgit de ce livre. Les Montaurian ne sont pas des gens de tout
repos et chaque génération apporte son lot de personnages marqués par la
malédiction et l'histoire, d'Honorine épouse d'Eléazar, les ancêtres et
parents de trois fils, dont deux mourront, à la guerre de 14, des "Frères
Montaurian", leurs petits-fils, Martial le dandy et Thomas le rebelle qui sera
le père de Jean-Agnès, à la terrible tante Olga, soeur de Clémence, enfin du
grand-père Alphonse, âme de famille, étrange et attachant personnage brisé par
la guerre et la mort de ses frères ; avec autour d'eux les villageois, tel un
choeur de tragédie, présent aux grandes occasions, à l'église comme au
cimetière, témoins silencieux ou moqueurs de la fatalité. Dispersé dans le
temps, un siècle, en quelques scènes d'une force exceptionnelle, morceaux de
bravoure ou portraits incisifs, attendris, féroces parfois, la saga des
Montaurian prend forme et s'impose magistralement. Avec une puissance
d'évocation dont les images et le style font songer à Courbet souvent aussi
bien qu'à Bernanos, l'auteur des "Gisants" réussit à peindre ici un milieu
paysan où le réel - pour ne pas dire le vécu - semble transposé par
l'imagination d'une visionnaire.
grand-mère Clémence est morte, folle dit-on, à l'asile de la Roche-Amère,
alors qu'il n'était encore qu'un tout jeune enfant, c'est toute sa famille qui
peu à peu surgit de ce livre. Les Montaurian ne sont pas des gens de tout
repos et chaque génération apporte son lot de personnages marqués par la
malédiction et l'histoire, d'Honorine épouse d'Eléazar, les ancêtres et
parents de trois fils, dont deux mourront, à la guerre de 14, des "Frères
Montaurian", leurs petits-fils, Martial le dandy et Thomas le rebelle qui sera
le père de Jean-Agnès, à la terrible tante Olga, soeur de Clémence, enfin du
grand-père Alphonse, âme de famille, étrange et attachant personnage brisé par
la guerre et la mort de ses frères ; avec autour d'eux les villageois, tel un
choeur de tragédie, présent aux grandes occasions, à l'église comme au
cimetière, témoins silencieux ou moqueurs de la fatalité. Dispersé dans le
temps, un siècle, en quelques scènes d'une force exceptionnelle, morceaux de
bravoure ou portraits incisifs, attendris, féroces parfois, la saga des
Montaurian prend forme et s'impose magistralement. Avec une puissance
d'évocation dont les images et le style font songer à Courbet souvent aussi
bien qu'à Bernanos, l'auteur des "Gisants" réussit à peindre ici un milieu
paysan où le réel - pour ne pas dire le vécu - semble transposé par
l'imagination d'une visionnaire.
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