- EAN13
- 9782213665788
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 16/03/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Ce livre est le récit de mon voyage au pays du pouvoir. Il commence au
lendemain de l’abolition de la peine de mort en octobre 1981 et s’achève à mon
départ de la Chancellerie, en février 1986. Il y est beaucoup question de
justice, parfois de politique. Le temps écoulé rend singulières les passions
que soulevait alors mon action. Le cardinal Lustiger m’avait prévenu au
lendemain de l’abolition : « On ne touche pas à la mort impunément. » . Ces
années de luttes, je les raconte telles que je les ai vécues. Le lecteur ne
sera pas surpris d’y trouver, mêlée au récit des événements, l’expression de
mes convictions sur ce que devrait être la justice dans la République. De tout
ce que j’ai pu réaliser à cette époque, l’essentiel demeure : irréversibilité
de l’abolition, suppression des juridictions d’exception, dépénalisation de
l’homosexualité, progrès des droits des victimes, ouverture aux citoyens de la
Cour européenne des droits de l’homme, amélioration du régime des prisons, et
bien d’autres mesures encore. Je n’ai pas non plus dissimulé mes échecs, qu’il
s’agisse de la surpopulation carcérale, de la pauvreté budgétaire, ou de
convaincre l’opinion que la première mission de la justice est de faire
respecter la loi et de garantir les libertés individuelles comme le prescrit
la Constitution, et non d’être le pompier de la délinquance, comme on
s’obstine à le faire croire. En achevant cet ouvrage, ma conclusion est simple
: « Lecture faite, persiste et signe. » R.B.
lendemain de l’abolition de la peine de mort en octobre 1981 et s’achève à mon
départ de la Chancellerie, en février 1986. Il y est beaucoup question de
justice, parfois de politique. Le temps écoulé rend singulières les passions
que soulevait alors mon action. Le cardinal Lustiger m’avait prévenu au
lendemain de l’abolition : « On ne touche pas à la mort impunément. » . Ces
années de luttes, je les raconte telles que je les ai vécues. Le lecteur ne
sera pas surpris d’y trouver, mêlée au récit des événements, l’expression de
mes convictions sur ce que devrait être la justice dans la République. De tout
ce que j’ai pu réaliser à cette époque, l’essentiel demeure : irréversibilité
de l’abolition, suppression des juridictions d’exception, dépénalisation de
l’homosexualité, progrès des droits des victimes, ouverture aux citoyens de la
Cour européenne des droits de l’homme, amélioration du régime des prisons, et
bien d’autres mesures encore. Je n’ai pas non plus dissimulé mes échecs, qu’il
s’agisse de la surpopulation carcérale, de la pauvreté budgétaire, ou de
convaincre l’opinion que la première mission de la justice est de faire
respecter la loi et de garantir les libertés individuelles comme le prescrit
la Constitution, et non d’être le pompier de la délinquance, comme on
s’obstine à le faire croire. En achevant cet ouvrage, ma conclusion est simple
: « Lecture faite, persiste et signe. » R.B.
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