- EAN13
- 9782140111563
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 25/01/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Directeurs de la villa Médicis au XIXe siècle
Correspondance des deux directorats d'Eugène Guillaume (1891-1904)
François Fossier
Éditions L'Harmattan
Livre numérique
La nomination d'Eugène Guillaume (1822-1905) ouvrait l'ère des directeurs qui
n'étaient plus nécessairement peintres et dont les compétences
administratives, réclamées par la direction des Beaux-Arts, n'avaient plus
rien de commun avec le laxisme bon-enfant qui avait régné jusqu'alors. Le
grand défaut de Guillaume était un goût forcené pour les distinctions et il
travailla sans relâche, lorsqu'il fut à Rome, à obtenir un fauteuil à
l'Académie française, qu'il obtint en 1898. Son attention pour la villa
Médicis fut assez médiocre lors de son premier mandat. Ensuite, ayant obtenu
ce qu'il désirait, il tenta vainement de redresser la situation financière
catastrophique dans laquelle se trouvait son établissement. Il n'y parvint pas
et sombra dans la sénilité.
n'étaient plus nécessairement peintres et dont les compétences
administratives, réclamées par la direction des Beaux-Arts, n'avaient plus
rien de commun avec le laxisme bon-enfant qui avait régné jusqu'alors. Le
grand défaut de Guillaume était un goût forcené pour les distinctions et il
travailla sans relâche, lorsqu'il fut à Rome, à obtenir un fauteuil à
l'Académie française, qu'il obtint en 1898. Son attention pour la villa
Médicis fut assez médiocre lors de son premier mandat. Ensuite, ayant obtenu
ce qu'il désirait, il tenta vainement de redresser la situation financière
catastrophique dans laquelle se trouvait son établissement. Il n'y parvint pas
et sombra dans la sénilité.
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