- EAN13
- 9782021074963
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 26/06/2014
- Collection
- Cadre rouge
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le tournage d'Une femme en soi va-t-il enfin commencer ? Combien de mois
d'ecriture, de versions differentes du scenario, de reperages eprouvants et
minutieux de Marseille a Barcelone avant de pouvoir dire "moteur", "on est
pret..." ? Est-on pret ?
Combien de films Jean-Pierre Barjac a-t-il realises avant d'oser entreprendre
celui qui doit apporter un dernier eclairage, inedit, singulier sur son oeuvre
et sa vie pour toujours emmelees ?
Combien de metres de pellicule, de plans, sequences, travellings, deja
consacres a la meme silhouette, au meme visage : ceux de sa propre mere,
Serafina Perduch ? Combien d'interpretations possibles des memes scenes,
d'interieurs et d'exterieurs, de jours et de nuits ?
Le spectateur retiendra l'eclat si particulier du rire de Fina (gros plan), la
detresse de son fils qu'elle abandonne en pleine guerre (plan large), leurs
retrouvailles de longues annees plus tard (plan moyen), la toute premiere
scene du film ou Pablo guette au coin d'une rue le taxi qui va lui rendre sa
mere. Quelle mere ? Quelle femme ? Une femme en soi qu'il ne faut surtout pas
essayer de comprendre, de juger ou meme de pardonner. Le public verra un film,
une oeuvre d'art.
Les inconditionnels de Barjac ne seront pas depayses : Genevieve Dalisson
reprend le role de Fina, Antoine Ledault celui de Pablo. Il s'agit toujours de
projeter les memes ombres et les memes lumieres, de dissiper la meme peur et
la meme hantise.
Les films de Jean-Pierre Barjac deviennent peu a peu le livre d'un ecrivain
qui semble les adapter pour mieux les adopter : tel est le nouveau roman de
Michel del Castillo qui, apres La Nuit du Decret, La Gloire de Dina et Le
Demon de l'oubli nous offre le portrait definitif d'une femme, cette "femme en
soi" qui a traverse la plus grande partie de son oeuvre.
*[5e]: Cinquième
d'ecriture, de versions differentes du scenario, de reperages eprouvants et
minutieux de Marseille a Barcelone avant de pouvoir dire "moteur", "on est
pret..." ? Est-on pret ?
Combien de films Jean-Pierre Barjac a-t-il realises avant d'oser entreprendre
celui qui doit apporter un dernier eclairage, inedit, singulier sur son oeuvre
et sa vie pour toujours emmelees ?
Combien de metres de pellicule, de plans, sequences, travellings, deja
consacres a la meme silhouette, au meme visage : ceux de sa propre mere,
Serafina Perduch ? Combien d'interpretations possibles des memes scenes,
d'interieurs et d'exterieurs, de jours et de nuits ?
Le spectateur retiendra l'eclat si particulier du rire de Fina (gros plan), la
detresse de son fils qu'elle abandonne en pleine guerre (plan large), leurs
retrouvailles de longues annees plus tard (plan moyen), la toute premiere
scene du film ou Pablo guette au coin d'une rue le taxi qui va lui rendre sa
mere. Quelle mere ? Quelle femme ? Une femme en soi qu'il ne faut surtout pas
essayer de comprendre, de juger ou meme de pardonner. Le public verra un film,
une oeuvre d'art.
Les inconditionnels de Barjac ne seront pas depayses : Genevieve Dalisson
reprend le role de Fina, Antoine Ledault celui de Pablo. Il s'agit toujours de
projeter les memes ombres et les memes lumieres, de dissiper la meme peur et
la meme hantise.
Les films de Jean-Pierre Barjac deviennent peu a peu le livre d'un ecrivain
qui semble les adapter pour mieux les adopter : tel est le nouveau roman de
Michel del Castillo qui, apres La Nuit du Decret, La Gloire de Dina et Le
Demon de l'oubli nous offre le portrait definitif d'une femme, cette "femme en
soi" qui a traverse la plus grande partie de son oeuvre.
*[5e]: Cinquième
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