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    19 novembre 2012

    Chronique

    Ce dernier album commence par un cauchemar de Titeuf, il se voit en fille et s’appelle « Titeufette », sa chambre est devenue rose, « WAAAA! », il porte des robes et des cuches… Bon, l’avantage c’est qu’il peut approcher enfin les filles mais elles sont finalement un peu comme les garçons.

    Tout de suite, on rigole bien en retrouvant le héros à la mèche blonde et c’est pas fini.

    Avec ses copains, Manu, Jean-Claude ou Magic Marco, il est question de chaussettes qui puent, de morve, de crottes et d’un ballon à message. Mais attention, il y a aussi de grandes interrogations, sur le harcèlement par exemple; un professeur fait un cours sur le sujet alors que les élèves débattent: « Quand le prof de travaux manuels a pété ! Ouais ! Il nous a harcelés du trou de balle sexuel ! ».

    Il y a aussi les histoires en famille et Patti, la copine de leur mère, qui n’aime que les trucs bio ou faits à la main et préfère offrir un puzzle céramique en 3D au lieu d’une Game Boy. La routine de Titeuf et de son clan est perturbée quand soudain, à la page 23, une nouvelle apparaît, elle vient du « Brougalistan », un pays en guerre.

    Elle s’appelle Ramatou et Titeuf tombe raide amoureux, du coup il « liquide » Nadia qui est triste; lui, il pense déjà aux enfants à rayures noires et blanches qu’il pourra avoir dans le futur avec sa dulcinée.

    Ce personnage de Ramatou permet à Zep de parler de guerre et de mort et d’émouvoir.

    Voilà, on retrouve donc Titeuf tel qu’en lui-même dans ce treizième album avec de l’action, de l’émotion, de l’amour et des prouts.

    Pour finir, ma planche préférée : c’est quand Titeuf s’imagine dans son propre cerveau en train de chercher la réponse au calcul de la prof de maths… Et il n’y a rien. « Pôv’ débile ».

    Marie

    Lire la chronique illustrée : http://www.brestenbulle.fr/?p=7888