Le garçon

"La conscience émerge peu à peu des eaux dormantes, opaques, de l'âge tendre..."

Par son art de la fresque sociale, ses personnages entre ombre et lumière, la générosité et l'ampleur de sa trame narrative, Marcus Malte a placé son dernier roman dans une veine hugolienne. Le garçon n'a pas de nom. Il ne parle pas. Il est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du Sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Jeter sur les routes et dans la vie il commence à entrevoir de quoi pourrait bien être constituée l'existence...
an «Le Garçon» (édition Zulma). L'auteur présentera puis dédicacera son livre à partir de 17h30.

Né en 1967, l’univers romanesque de Marcus Malte a souvent été comparé à ceux de Jim Thompson, David Goodis ou Harry Crews… Avec la force et la maîtrise déjà affichées dans «La Part des chiens» , et «Garden of love» , l’auteur fascine par la violence et la tendresse de ses romans, par le charme au sens fort que donne aux rêves la puissance des mots.

Auteur d'une douzaine d'ouvrages, il passe du roman noir au roman d'aventure avec «Le Garçon» , qui récolte le prestigieux prix Fémina l'an passé. Un roman où l'on suit l'itinéraire d'un jeune homme au début du XXe siècle, qui le mènera vers la Première Guerre mondiale. «Itinéraire d'une âme neuve qui s'éveille à la conscience au gré du hasard et de quelques nécessités, ponctué des petits et grands soubresauts de l'Histoire, le Garçon est à sa façon singulière, radicale, drôle, grave, l'immense roman de l'épreuve du monde» , indique son éditeur.