12,70
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30 mars 2011

Décevant

Ce n'est pas désagréable à lire mais c'est trop intimiste, et je l'ai lu à un moment où j'avais envie de grands espaces et d'une histoire, une vraie. Je crois que c'est un roman qu'on oublie très vite.

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29 mars 2011

Ce qui séduit dans ce roman, c'est l'atmosphère et l'écriture. Un instant, je me suis vraiment crue en Sardaigne, une île que je ne connais pourtant pas. Mais à la longue(et même si le roman est court), je me suis lassée de ces histoires d'amants, même si on ne peut réduire ce roman à ça.

Éditions de L'Olivier

17,20
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15 mars 2011

De cette auteure, j'ai beaucoup aimé Comme une Mère et sa manière de parler de la maternité, j'avais donc hâte de découvrir ce titre. Nous voici, comme souvent avec Karine Reysset, au bord de mer, près de Dinard où Noé et sa femme Marianne accueillent enfants et petits-enfants pour fêter l'anniversaire de Noé. Les chapitres alternent les points de vue (je ne pense pas qu'il était nécessaire d'écrire à chaque fois le prénom du personnage sur lequel on se focalise), ce qui est agréable.

Karine Reysset a eu la bonne idée d'intégrer astucieusement un arbre généalogique dès le début dans son histoire, ce qui permet de bien cibler les personnages. Entre le fils du premier mariage qui ne s'est jamais senti aimé, la fille qui commence à avoir l'impression qu'elle a raté sa vie et le fils qui n'a pas été capable d'élever sa fille et l'a laissée chez ses parents, sans compter les petits-enfants, on passe de personnage en personnage et ceux-ci sont pour la plupart attachants, en tout cas, les grand-parents et les petits-enfants m'ont plu. Mais je l'avoue, j'ai trouvé à ce roman un goût d'inachevé. L'auteure entrebaîlle des portes mais ne nous laissent pas voir toutes les scènes, comme celle concernant le lourd secret des triplés. C'est pourtant un roman qui parle joliment du poids des secret que chacun porte ensuite et qui fait de la Bretagne plus qu'un décor, presque un personnage à part entière.

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8 mars 2011

Ce roman raconte le type d'histoire qui me dérange parce qu'il traite d'un fait réel et que comme toujours, ne pas réussir à faire la différence entre le réel et la fiction me gêne. Juliana Kant est une trentenaire allemande issue d'une famille très riche qui se fait un jour piégée par un homme dont elle tombe amoureuse. Après l'avoir séduite, il tente de lui extorquer de l'argent contre la vidéo de leurs ébats. J'en dirais moins que la quatrième de couverture qui,comme souvent, en dit trop.

Peut-être que cette histoire m'aurait davantage touchée si elle avait été écrite du point de vue de Juliana mais j'ai trouvé l'ensemble froid. Je me souviens d'un roman d'Annie Ernaux sur ce thème de l'abandon d'une femme à un homme qui ne l'aime pas/plus. Je n'arrive pas à m'apitoyer sur ces femmes, je n'arrive pas à trouver l'empathie qui convient à la lecture de ce roman. Et je crois aussi que j'en ai ras le bol de ces histoires de culpabilité que devraient ressentir les héritiers de fortunes bâties sur le système nazi. Et si nous laissions l'Allemagne passer à autre chose? Mais allez-vous me dire, Karine Tuil ne fait que romancer une histoire bien réelle, celle de la femme la plus riche d’Allemagne, Suzanne Klatten, héritière de l’empire Varta et BMW. Disons donc que les deux thèmes principaux du roman ne me convenaient pas. Je n'ai pas été plus emballée ni par la narration,ni par le style. Trop de personnages apparaissent sans lien avec l'histoire, Goebbels et sa femme Martha par exemple.

Les malheurs de Millie Plume

Gallimard Jeunesse

13,70
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3 mars 2011

Trop classique

Millie Plume ressemble aux héroïnes de Jacqueline Wilson parce qu'elle est orpheline; en fait, sa mère a dû l'abandonner car elle ne pouvait élever seule cet enfant. Les familles divorcées ou monoparentales font partie de l'univers de Jacqueline Wilson. Mais pour une fois, elle nous transporte dans l'Angleterre victorienne, elle qui ancre normalement ses romans dans le monde contemporain. Et on retrouve en Hetty et ceux qui l'entourent des influences littéraires victoriennes, voire plus anciennes: quand elle se déguise en garçon, on pense à Shakespeare, quand on croise la jeune fille qui vend des fleurs, on pense à Shaw et à la peinture victorienne qui en a tant représentées et bien sûr, comment ne pas penser à Dickens?

Voilà un roman qui permettra sans doute aux enfants de découvrir cette période mais pour un roman destiné aux enfants de 9 à 11 ans, il me semble que les 340 pages risquent d'être un frein. Mon deuxième "mais" concerne le style. J'ai trouvé cette histoire sympathique mais il y manque, pour moi, un brin de folie ou d'originalité, dans l'histoire et dans le style. Bref, c'est une histoire classique et sans surprises avec une fin que j'ai trouvé un peu ridicule mais qui est sans doute adaptée à une fin de roman jeunesse.