- EAN13
- 9782073058317
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 03/10/2024
- Collection
- La part des autres
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782073058287
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
12.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
-
Aide EAN13 : 9782073058317
-
Fichier PDF, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
12.99 -
Fichier PDF, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 18,50
Le temps n’est certes plus à l’admiration béate des créateurs, à la séparation
de ce qu’ils sont et de ce que leur œuvre donne à connaître et à admirer. Mais
cette double vision, plus pénétrante, fut, pour Jérôme Garcin comme pour
d’autres de sa génération, un apprentissage : "À l’adolescence, j’attendais de
la littérature à la fois un refuge et un horizon. Je lui demandais de l’aide,
je ne lui demandais pas des comptes." Les coulisses de ce théâtre de signes
n’étaient pas toutes reluisantes ; et des mots aux actes – c’est bien l’axe de
ce livre – il y avait un écart qu’il s’est avéré impossible sinon de combler,
du moins d’ignorer. Dans cette passionnante revue d’effectifs des « belles-
lettres » sous l’Occupation, qui s’appuie sur une connaissance fine des sources
de l’histoire littéraire, Jérôme Garcin ajuste son regard, nos regards sur
cette époque en clair-obscur, à l’aune de quelques-unes de ses plus hautes
figures morales et intellectuelles – avec l’admirable Jean Prévost tout en
haut de l’échelle. Ce questionnement par l’exemple sur la responsabilité de
ceux que leurs écrits ont fait briller et qui se sont compromis s’adresse
autant aux auteurs de ce temps qu’aux lecteurs d’hier et d’aujourd’hui. Car on
a beau se garder de vouloir porter des jugements après coup, se répéter que le
dossier est documenté depuis longtemps, on ne peut s’empêcher d’éprouver un
persistant malaise à l’évocation de cette arrière-cour des catalogues et à
l’égard de cette ignorance feinte, voire d’une certaine complaisance, sur
laquelle ont pu et pourraient encore reposer certaines de nos passions
littéraires. C’est à mieux saisir cette « part des autres », tantôt sombre,
tantôt lumineuse, que Jérôme Garcin s’attache ici, en évoquant les figures de
Brasillach, Céline, Chardonne, Cocteau, Morand ou Rebatet, et toujours à la
lumière des engagements de Kessel, Lusseyran, Mauriac, Paulhan ou Jules Roy.
de ce qu’ils sont et de ce que leur œuvre donne à connaître et à admirer. Mais
cette double vision, plus pénétrante, fut, pour Jérôme Garcin comme pour
d’autres de sa génération, un apprentissage : "À l’adolescence, j’attendais de
la littérature à la fois un refuge et un horizon. Je lui demandais de l’aide,
je ne lui demandais pas des comptes." Les coulisses de ce théâtre de signes
n’étaient pas toutes reluisantes ; et des mots aux actes – c’est bien l’axe de
ce livre – il y avait un écart qu’il s’est avéré impossible sinon de combler,
du moins d’ignorer. Dans cette passionnante revue d’effectifs des « belles-
lettres » sous l’Occupation, qui s’appuie sur une connaissance fine des sources
de l’histoire littéraire, Jérôme Garcin ajuste son regard, nos regards sur
cette époque en clair-obscur, à l’aune de quelques-unes de ses plus hautes
figures morales et intellectuelles – avec l’admirable Jean Prévost tout en
haut de l’échelle. Ce questionnement par l’exemple sur la responsabilité de
ceux que leurs écrits ont fait briller et qui se sont compromis s’adresse
autant aux auteurs de ce temps qu’aux lecteurs d’hier et d’aujourd’hui. Car on
a beau se garder de vouloir porter des jugements après coup, se répéter que le
dossier est documenté depuis longtemps, on ne peut s’empêcher d’éprouver un
persistant malaise à l’évocation de cette arrière-cour des catalogues et à
l’égard de cette ignorance feinte, voire d’une certaine complaisance, sur
laquelle ont pu et pourraient encore reposer certaines de nos passions
littéraires. C’est à mieux saisir cette « part des autres », tantôt sombre,
tantôt lumineuse, que Jérôme Garcin s’attache ici, en évoquant les figures de
Brasillach, Céline, Chardonne, Cocteau, Morand ou Rebatet, et toujours à la
lumière des engagements de Kessel, Lusseyran, Mauriac, Paulhan ou Jules Roy.
S'identifier pour envoyer des commentaires.