LA GRANDE LIBRAIRIE Mercredi 14 septembre 2022 : Leonora Miano, Alain Mabanckou, Monica Sabolo, Anthony Passeron

Cher vous, qui êtes abonnés à la newsletter de La Grande Librairie, je suis tellement heureux de poursuivre avec vous, libraires, lecteurs, éditeurs, bibliothécaires, critiques ou traducteurs, amis du livre et du papier, l'aventure de cette émission ! Merci pour vos messages d'amitié qui font battre mon cœur. Ensemble, nous continuerons de porter notre passion auprès de toutes et tous.

Cette semaine, dans La Grande librairie, quatre romanciers et romancières nous interrogent notamment sur ce qu’est une vie en marge. Marges géographiques, culturelles, économiques, sociales, politiques. Marges qui échappent parfois à notre regard, et qu'il s'agira, plus que jamais, de regarder droit dans les yeux.

Léonora Miano : "Stardust"
Vingt ans séparent l’écriture de la publication de Stardust (Grasset), le nouveau roman de Leonora Miano. Par le détour de la fiction, l'autrice raconte comment, jeune mère de 23 ans et récemment arrivée du Cameroun, elle se retrouve sans domicile ni titre de séjour. Et confie ce quotidien rythmé par la violence, la solitude et l’isolement, qu’elle a partagé avec des femmes poussées dans les marges de la société française.

Alain Mabanckou : "Le commerce des allongés"
Alain Mabanckou retrouve sa ville natale de Pointe-Noire dans son nouveau roman, Le Commerce des Allongés (Seuil). Son héros se réveille hors de son cercueil et revoit l’enchaînement des dernières heures qui l’ont conduit loin du Cimetière des riches, au « Frère Lachaise ». Ainsi commence « le rêve le plus long de sa mort », qui est aussi le récit d’une Afrique souillée par les inégalités sociales et les abus de pouvoir.

Monica Sabolo : "La vie clandestine"
Monica Sabolo publie La vie clandestine (Gallimard). La romancière mêle deux récits : celui de sa propre enfance, fille d’un père absent et élevée dans un milieu bourgeois, à celui du groupe terroriste Action directe. Deux parcours marqués par la violence et la clandestinité, deux histoires que tout semble opposer mais qui vont finir par s’entremêler…

Anthony Passeron : "Les enfants endormis"
Et puis, vous le savez, je tiens à la promesse de nouvelles autrices et auteurs dans cette nouvelle saison de La Grande Librairie ! Voici donc une révélation, le premier ouvrage d’Anthony Passeron, Les Enfants endormis (Globe). Sa famille, nichée dans l’arrière-pays niçois, est bien connue des habitants. Un jour, la nouvelle tombe comme un couperet : son oncle, un jeune toxicomane, est séropositif. Parallèlement, en France et aux États-Unis, les médecins mènent une course contre la montre face à une maladie à peine découverte. Avec une grande finesse, Anthony Passeron mêle la tragédie intime à l’histoire collective et nous livre un éclairage bouleversant sur les années SIDA.