La Grande Librairie du Mercredi 23 janvier 2019 : Christophe André, Alexandre Jollien, Matthieu Ricard, Philippe Claudel, Léonor de Récondo, Guillaume de Fonclare et Élisabeth Quin.

Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard seront en exclusivité, mercredi sur le plateau de La Grande Librairie. Il y a trois ans, ils signaient Trois amis en quête de sagesse, une conversation intime sur l’existence qui avait séduit plus de 500 000 lecteurs. Le psychiatre, le philosophe et le moine reprennent aujourd’hui leurs discussions avec À nous la liberté ! (L’Iconoclaste) et échangent cette fois autour de la « liberté intérieure ». Qu’est-ce qu’être libre ? Comment le rester face à la maladie et dans l’adversité ?

Cette histoire d’amitié fait-elle écho à celle que raconte Philippe Claudel dans sa troisième pièce de théâtre, Compromis (Stock) ? Claudel imagine une comédie féroce et grinçante autour de l’amitié : toutes les vérités sont-elles bonnes à dire ? La pièce vient d’être montée au Théâtre des Nouveautés avec Pierre Arditi.

Léonor de Récondo est violoniste et romancière. Elle publie un magnifique roman : Manifesto (Sabine Wespieser) dans lequel elle raconte la dernière nuit de son père, Félix. En alternant ses souvenirs et ceux, fantasmés, de son père, elle fait revivre le passé de Félix, marqué par sa rencontre avec Ernest Hemingway mais aussi par la mort de trois de ses enfants. Lumineux.

Guillaume de Fonclare est atteint d’une maladie dégénérative. Il a raconté son combat dans des petits livres brillants. Cette maladie est le point de départ de son nouveau texte, Ce nom qu’à Dieu ils donnent (Stock). Guillaume de Fonclare, athée revendiqué, décide toutefois de partir « en quête de Dieu ». Que trouvera-t-il ?

À leurs côtés, la journaliste Élisabeth Quin, présentatrice du magazine 28 minutes sur Arte. Dans La nuit se lève (Grasset), elle raconte comment une maladie de l’œil bouleverse son quotidien et sa façon d’envisager l’avenir. Atteinte d’une dégénérescence du nerf optique qui pourrait la rendre aveugle, elle pose, elle aussi, la question de la liberté face à la maladie.