L'histoire de l'amour

Nicole Krauss

Folio

  • Conseillé par
    26 juin 2012

    De Nicole Krauss, j’avais lu et aimé "La grande maison" un roman à tiroirs imbriquant plusieurs histoires autour d’un seul et unique objet. Mais, l’alchimie qui se produit entre un live et un lecteur n’a pas opéré cette fois-ci... Pourtant, je me suis accrochée à cette lecture même si je me suis perdue, embrouillée dans les différentes narrations.
    Si ce livre a été un coup de cœur pour de nombreux lecteurs, mon ressenti est à l’opposé des avis très élogieux car j'ai passé trop de temps à m’interroger.

    L’histoire de l’amour est un livre qui unie sans le savoir plusieurs personnages. A New-York, Léopold Gursky, un vieil homme d’origine polonais vit dans le souvenir de son amour pour Alma et de son fils qu’il n’a pas connu en attendant la mort. Quand il arrive aux Etats-Unis après la seconde guerre mondiale, Alma y est également mais elle déjà mariée et mère d'un second enfant. Léopold a suivi dans l’ombre le parcours de son fils Isaac devenu un célèbre écrivain. Toujours à New-York, Alma, âgée de quatorze ans, peine à se remette du décès de son père survenu sept ans plus tôt. Sa mère est déconnectée de la réalité et son jeune frère Bird est obsédé par Dieu. Alma doit son prénom aux héroïnes du livre l’histoire de l’amour, un livre que son père avait offert à sa mère. Quand un certain Marcus Jacob demande à sa mère de traduire ce livre, Alma n’y voit pas une simple coïncidence. Enfin, au Chili Zvi Litvinoff un exilé polonais dans les années 1940 écrit un livre.

    Le manque, les souvenirs marquent ce livre mais comme je le disais au début de ce billet, je me suis sans arrêt perdue dans le dédale des narrations. Il m’a fallu souvent revenir plusieurs pages en arrière ( ou à y insérer des marque-pages) pour tenter de suivre toutes ces histoires.
    Quand des lecteurs éprouvaient du bonheur, j’étais trop préoccupée à ne pas couler pour pouvoir ressentir des émotions. Une lecture sans aucun plaisir et de la frustration…


  • Conseillé par
    1 avril 2012

    amour, shoah, écrivain

    Après mon billet sur "La grande maison" du même auteur, beaucoup de commentaires me disaient que le premier roman de l'auteur était magnifique. Ni une, ni deux, je le réservais donc à ma BM préférée. Enfin disponible, je le commence.

    Et là, stupeur : l'histoire de ce vieux juif de Brooklyn et de son voisin me disait quelque chose. Un fils écrivain, j'avais déjà lu cela quelque part. Coïncidence ? Oh que non. Continuant ma lecture, je me suis apperçue que j'avais déjà lu ce roman à sa sortie en 2006. Mais comme à l'époque je n'avais pas de blog, je n'avais donc pas écrit de billet (forcément).

    Merci à tous vos commentaires de m'avoir permis de relire ce très beau roman sur l'amour.

    Un récit foisonnant, juste et qui est resté gravé dans un coin de ma mémoire malgré tout.

    Pas un coup de coeur pour cette année car il s'agit d'une relecture, mais un très beau récit que je ne saurais trop vous conseiller. (Je l'ai même trouvé meilleur que son dernier ouvrage).

    L'image que je retiendrai :

    Celle de ce livre-mystère-en-abyme autour duquel tout le roman se construit.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2012/03/10/23469796.html