- EAN13
- 9782764640104
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 09/03/2010
- Collection
- Trajectoires
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
On a souvent souligné l’inséparable lien entre la pensée du sociologue Guy
Rocher et l’évolution du Québec. Ces entretiens avec son neveu, le politologue
François Rocher, permettent de prendre la mesure de sa contribution. Le
lecteur y découvrira un intellectuel de haut niveau qui a manifestement encore
des choses à dire et qui, fort de son expérience,continue à porter son regard
vers l’avenir et à souhaiter que le Québec devienne une société plus juste et
égalitaire. C’est pourquoi il se montre si critique à l’égard du mouvement
visant à réduire la place de l’État québécois dans la vie sociale, culturelle
et économique, c’est pourquoi il soutient que seul un État fort peut se
préoccuper d’équité et de justice, c’est pourquoi il rappelle que la vie
sociale est faite de rapports de force et de lutte qui s’expriment par la
recherche d’une identité originale nord-américaine, c’est pourquoi il affirme
qu’il ne faut pas séparer langue et culture parce que la première est
l’expression de la seconde, c’est pourquoi il s’insurge contre
l’instrumentalisation de l’éducation et le fait que les transformations
récentes dans le système d’enseignement au Québec contribuent plus que jamais
à approfondir les rapports inégalitaires et à favoriser un certain élitisme,
et c’est pourquoi il demeure attaché au projet d’indépendance nationale même
si celui-ci se heurte à l’illusion, fort bien entretenue d’ailleurs, d’une
possible réforme du Canada allant dans le sens d’une plus grande autonomie du
Québec.
*[XVIIIe]: 18e siècle
Rocher et l’évolution du Québec. Ces entretiens avec son neveu, le politologue
François Rocher, permettent de prendre la mesure de sa contribution. Le
lecteur y découvrira un intellectuel de haut niveau qui a manifestement encore
des choses à dire et qui, fort de son expérience,continue à porter son regard
vers l’avenir et à souhaiter que le Québec devienne une société plus juste et
égalitaire. C’est pourquoi il se montre si critique à l’égard du mouvement
visant à réduire la place de l’État québécois dans la vie sociale, culturelle
et économique, c’est pourquoi il soutient que seul un État fort peut se
préoccuper d’équité et de justice, c’est pourquoi il rappelle que la vie
sociale est faite de rapports de force et de lutte qui s’expriment par la
recherche d’une identité originale nord-américaine, c’est pourquoi il affirme
qu’il ne faut pas séparer langue et culture parce que la première est
l’expression de la seconde, c’est pourquoi il s’insurge contre
l’instrumentalisation de l’éducation et le fait que les transformations
récentes dans le système d’enseignement au Québec contribuent plus que jamais
à approfondir les rapports inégalitaires et à favoriser un certain élitisme,
et c’est pourquoi il demeure attaché au projet d’indépendance nationale même
si celui-ci se heurte à l’illusion, fort bien entretenue d’ailleurs, d’une
possible réforme du Canada allant dans le sens d’une plus grande autonomie du
Québec.
*[XVIIIe]: 18e siècle
S'identifier pour envoyer des commentaires.