L'Aigreur des mânes

Baabal se scinde en trois villages. Ils forment le Coombalec. Les mânes se relâchent. Les libations qui les nourrissaient devenaient rares par la négligence des hommes… Les cousins semblent leur imputer les causes des fléaux. Mais, de part et d’autre, on ne baisse pas les bras. La vie suit son cours. Jégaan, fort du legs paternel incarné par Ndiig son père, tente de créer des liens forts avec son fils Yungar. Ce dernier semble d’ailleurs prédisposé aux mêmes passions que son père Jégaan, qui l’initie aux secrets de l’ascendance. L’enfant a des idoles, hélas, un peu distantes de lui. Mais son père Jégaan vieillit. Il est livré à la pression de ses propres frères, oncles de Yungar, jaloux et soucieux de leur héritage. Le matriarcat oblige Jégaan à se plier malgré lui aux exigences malsaines de la gente. Pour mieux marquer le coup, cette dernière demande à Yungar de se défaire d’un de ses fils, récalcitrant potentiel. Or il se trouve que l’école française décide d'éloigner Badu, le fils préféré de Yungar. À partir de cet instant, tout change...