- EAN13
- 9782889303250
- ISBN
- 978-2-88930-325-0
- Éditeur
- Alphil
- Date de publication
- 19/11/2020
- Collection
- IMAGE ET PATRIM
- Poids
- 300 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
En plein hiver 1872, un cimetière israélite est inauguré à 1 000 mètres
d'altitude à La Chaux-de-Fonds, dans le massif jurassien (Suisse). Deux
sépultures, fraîchement implantées, marquent le début de l’histoire de ce
cimetière. C’est le troisième cimetière israélite autorisé en Suisse romande.
Le plus ancien existe depuis 1811 à Carouge dans le canton de Genève, suivi de
celui de Lausanne en 1868. Comment ce cimetière a-t-il été créé, comment le
terrain a-t-il pu être acquis, comment s’est-il développé et agrandi? Anne-
Marie Rychner-Faraggi nous emmène dans la découverte de cette histoire.
Dans le judaïsme, la conservation des tombes étant perpétuelle, l’architecture
funéraire ainsi que l’évolution stylistique et symbolique peuvent être
étudiées sur de longues périodes. Le cimetière israélite de La Chaux-de-Fonds
se distingue par la rareté des symboles judaïques et l’importance d’une
ornementation profane, semblable à celle des cimetières non-juifs.
L’observation attentive des épitaphes donne des renseignements sur les
personnes inhumées: l’âge au décès, les patronymes, les origines, les
professions, le niveau social, ainsi que le rite funéraire. Ce cimetière
révèle une population juive bien intégrée dans le tissu social protestant de
la ville de La Chaux-de-Fonds. Si la souche fondatrice est alsacienne, on
observe également une hétérogénéité due aux migrations successives.
À l’heure actuelle, les membres de cette communauté israélite sont de moins en
moins nombreux et les inhumations de plus en plus rares. Mais un tel
cimetière, niché dans la montagne, représente un pan de leur histoire et de
l’histoire des Montagnes neuchâteloises: il doit être connu et conservé.
d'altitude à La Chaux-de-Fonds, dans le massif jurassien (Suisse). Deux
sépultures, fraîchement implantées, marquent le début de l’histoire de ce
cimetière. C’est le troisième cimetière israélite autorisé en Suisse romande.
Le plus ancien existe depuis 1811 à Carouge dans le canton de Genève, suivi de
celui de Lausanne en 1868. Comment ce cimetière a-t-il été créé, comment le
terrain a-t-il pu être acquis, comment s’est-il développé et agrandi? Anne-
Marie Rychner-Faraggi nous emmène dans la découverte de cette histoire.
Dans le judaïsme, la conservation des tombes étant perpétuelle, l’architecture
funéraire ainsi que l’évolution stylistique et symbolique peuvent être
étudiées sur de longues périodes. Le cimetière israélite de La Chaux-de-Fonds
se distingue par la rareté des symboles judaïques et l’importance d’une
ornementation profane, semblable à celle des cimetières non-juifs.
L’observation attentive des épitaphes donne des renseignements sur les
personnes inhumées: l’âge au décès, les patronymes, les origines, les
professions, le niveau social, ainsi que le rite funéraire. Ce cimetière
révèle une population juive bien intégrée dans le tissu social protestant de
la ville de La Chaux-de-Fonds. Si la souche fondatrice est alsacienne, on
observe également une hétérogénéité due aux migrations successives.
À l’heure actuelle, les membres de cette communauté israélite sont de moins en
moins nombreux et les inhumations de plus en plus rares. Mais un tel
cimetière, niché dans la montagne, représente un pan de leur histoire et de
l’histoire des Montagnes neuchâteloises: il doit être connu et conservé.
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