- EAN13
- 9782757401408
- ISBN
- 978-2-7574-0140-8
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 18/02/2010
- Collection
- Littératures
- Nombre de pages
- 226
- Dimensions
- 24 x 16 x 3,3 cm
- Poids
- 370 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 848.709
- Fiches UNIMARC
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Michelet, rythme de la prose, rythme de l'histoire
rythme de la prose, rythme de l'histoire
De Paule Petitier
Presses Universitaires du Septentrion
Littératures
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Autre version disponible
Il n'est guère d'historien avant Fernand Braudel pour qui la perception des
différentes allures du temps ait eu plus d’importance que Michelet. Siècles du
Moyen Âge qui s’étirent interminablement, pas vif de la Régence, boitement du
XIXe siècle… Michelet mesure à travers ces variations non seulement la marche
du progrès mais le rapport des hommes de chaque époque à l’histoire qu’ils
vivent, selon qu’elle leur pèse, les écrase ou les porte. Le rythme, réalité
essentiellement organique chez Michelet, dit que l’histoire n’est jamais
désincarnée. Ce volume explore à la fois le rythme comme objet historique (la
façon dont Michelet commente et interprète certains phénomènes rythmiques) et
comme instrument intellectuel de l’historien, dont le travail repose sur le
repérage de scansions, de cycles, de surgissements perturbateurs créant de
nouvelles régularités… Des œuvres telles que La Mer figurent le rapport
contradictoire que l’histoire de Michelet entretient avec les rythmes
naturels. Mais est-il possible de parler d’une poétique de l’histoire liée au
rythme sans aller voir dans l’atelier même de l’écrivain comment la prose
concerte ses effets rythmiques ? C’est pourquoi le volume a souhaité accorder
une large place aux études où la stylistique s’ouvre vers la production du
sens de l’histoire.
différentes allures du temps ait eu plus d’importance que Michelet. Siècles du
Moyen Âge qui s’étirent interminablement, pas vif de la Régence, boitement du
XIXe siècle… Michelet mesure à travers ces variations non seulement la marche
du progrès mais le rapport des hommes de chaque époque à l’histoire qu’ils
vivent, selon qu’elle leur pèse, les écrase ou les porte. Le rythme, réalité
essentiellement organique chez Michelet, dit que l’histoire n’est jamais
désincarnée. Ce volume explore à la fois le rythme comme objet historique (la
façon dont Michelet commente et interprète certains phénomènes rythmiques) et
comme instrument intellectuel de l’historien, dont le travail repose sur le
repérage de scansions, de cycles, de surgissements perturbateurs créant de
nouvelles régularités… Des œuvres telles que La Mer figurent le rapport
contradictoire que l’histoire de Michelet entretient avec les rythmes
naturels. Mais est-il possible de parler d’une poétique de l’histoire liée au
rythme sans aller voir dans l’atelier même de l’écrivain comment la prose
concerte ses effets rythmiques ? C’est pourquoi le volume a souhaité accorder
une large place aux études où la stylistique s’ouvre vers la production du
sens de l’histoire.
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