- EAN13
- 9782402215893
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Buchet Chastel)
- Date de publication
- 1962
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
En considérant le décalage qui s’accroît chaque jour davantage entre
l’augmentation du bien-être matériel et la persistance d’une anxiété humaine,
qui a plutôt tendance à revêtir de nouvelles formes d’acuité, l’auteur se
demande si, à un moment quelconque de sa trajectoire, l’humanité n’a pas
commis une erreur d’orientation. Il attribue notamment la possibilité d’un tel
fourvoiement au fait que les hommes ont été, depuis longtemps, trop «
anthropocentristes », trop « déductifs », trop « expérimentaux », et qu’ils
n’ont pour ainsi dire jamais entrepris de « se penser » par rapport à
l’univers. En particulier, il s’étonne qu’ils ne semblent pas s’être
préoccupés de l’influence directe que peut avoir la nature sur l’esprit. Cette
ouverture le conduit à déceler que cette action s’exerce sur l’inconscience,
et il montre par quelles approches conjuguées, elle peut se développer. Chemin
faisant, il est amené à préciser la véritable raison d’être de l’inconscience,
et l’importance de son rôle dans l’activité mentale. Non sans noter au passage
le rôle des transmissions héréditaires par la voie inconsciente, à la suite
d’une réflexion prolongée sur les origines de certaines vocations hautaines :
la poésie, l’art, la foi. Il estime aussi que la conscience s’est sans doute
trop développée au détriment de l’inconscience, ce qui pourrait justifier un
déséquilibre de l’esprit et une insatisfaction de l’âme. Et, pour assurer à la
fois un meilleur équilibre de ces deux fonctions, et pour permettre aux
personnalités de se révéler et de s’épanouir, il conclut en suggérant de
revenir à une véritable imprégnation de tous les jeunes êtres dans la nature,
car la prime enfance et la jeunesse sont les âges tendres où leur inconscience
est toute perméabilité à l’univers.
l’augmentation du bien-être matériel et la persistance d’une anxiété humaine,
qui a plutôt tendance à revêtir de nouvelles formes d’acuité, l’auteur se
demande si, à un moment quelconque de sa trajectoire, l’humanité n’a pas
commis une erreur d’orientation. Il attribue notamment la possibilité d’un tel
fourvoiement au fait que les hommes ont été, depuis longtemps, trop «
anthropocentristes », trop « déductifs », trop « expérimentaux », et qu’ils
n’ont pour ainsi dire jamais entrepris de « se penser » par rapport à
l’univers. En particulier, il s’étonne qu’ils ne semblent pas s’être
préoccupés de l’influence directe que peut avoir la nature sur l’esprit. Cette
ouverture le conduit à déceler que cette action s’exerce sur l’inconscience,
et il montre par quelles approches conjuguées, elle peut se développer. Chemin
faisant, il est amené à préciser la véritable raison d’être de l’inconscience,
et l’importance de son rôle dans l’activité mentale. Non sans noter au passage
le rôle des transmissions héréditaires par la voie inconsciente, à la suite
d’une réflexion prolongée sur les origines de certaines vocations hautaines :
la poésie, l’art, la foi. Il estime aussi que la conscience s’est sans doute
trop développée au détriment de l’inconscience, ce qui pourrait justifier un
déséquilibre de l’esprit et une insatisfaction de l’âme. Et, pour assurer à la
fois un meilleur équilibre de ces deux fonctions, et pour permettre aux
personnalités de se révéler et de s’épanouir, il conclut en suggérant de
revenir à une véritable imprégnation de tous les jeunes êtres dans la nature,
car la prime enfance et la jeunesse sont les âges tendres où leur inconscience
est toute perméabilité à l’univers.
S'identifier pour envoyer des commentaires.